« Le producteur anglais a fondé son propre label, PLZ Make It Ruins, dédié à l’underground électronique anglais. Puis, il a rencontré Frank Ocean, qui devient son ami et le fait venir à Los Angeles pour travailler sur son album Blonde. À présent, c’est son premier disque à lui qui paraît. Il s’appelle Only Diamonds Cut Diamonds, et il est tout simplement très beau. On y trouve des collages de voix étranges, des papillonnements synthétiques, des beats hip-hop lo-fi. À l’instar d’un Teebs ou d’un Floating Points, Vegyn parvient à insuffler de l’émotion dans une musique aux abords pourtant cérébraux, déclarant de son album qu’il lui aura permis de résoudre des conflits internes. Une vision thérapeutique de ses propres créations, dont on trouve, nous aussi, qu’elles apaisent l’âme. »